COMMUNIQUE DE PRESSE



Unsa Territoriaux 50

Contrats aidés : 

brutalité ne vaut pas concertation

Le Premier Ministre a confirmé le 3 septembre qu’il y aurait « l’an prochain, nettement moins de contrats aidés » qu’en 2017, dans la continuité des annonces de cet été.
L’UNSA Territoriaux 50 regrette la brutalité de ces décisions prises sans concertation, sans qu’un bilan qualitatif et quantitatif ait été réalisé et sans qu’aucun nouveau dispositif soit envisagé pour les personnes concernées et les missions qu’elles effectuaient.
Cette annonce apparait plus comme étant une variable d’ajustement budgétaire au moment où des discussions vont s’ouvrir sur la réforme de la formation professionnelle et sur le système d’indemnisation du chômage que comme une réelle réaffectation des politiques publiques pour l’emploi.
L’UNSA rappelle que ces contrats ont pour objet principal de faire entrer dans un cercle vertueux, vers l’emploi, les populations les plus précaires et en difficulté d’insertion professionnelle avec un accompagnement et de vrais formations.
D’autre part, cette annonce désorganise considérablement certaines collectivités locales qui sont nombreuses à avoir détournés l'objectif des contrats aidés.                                    
 Les élus locaux ont profité des emplois aidés pour remplacer des emplois statutaires, les élus récoltent aujourd'hui ce qu'il ont semés et plongent dans la précarité les personnes les plus fragiles puisqu’elles n’auront plus de perspectives d’emploi.
L'Unsa Territoriaux 50 demande aux élus de recruter les personnes qui voient leurs contrat supprimés, aujourd'hui la loi permet de recruter sans concours pour les emplois concernés ( cantine, garderie , scolaire...)
Enfin, disparaîtront sans recrutements statutaires des services à l’utilité sociale pourtant avérée pour la population.
L’UNSA demande que le gouvernement intègre dans les concertations à venir le sujet des contrats aidés afin d’aboutir à des solutions partagées.