Rendez-vous salarial


Rendez-vous salarial : zéro plus zéro,                on est loin d’un gain de pouvoir d’achat

L’UNSA Fonction Publique sort déçue du premier rendez-vous salarial du quinquennat.
Sur la CSG, elle constate qu’une partie des incertitudes est levée mais qu’il n’y aura pas de hausse du pouvoir d’achat pour les agents publics. Sur ce sujet, la promesse du Président de la République du 12 avril 2017 n’est pas tenue.

Le dispositif mis en place compensera seulement la hausse de la CSG et couvrira tous les agents.
Le dis­po­si­tif devrait per­met­tre d’éviter que les agents à temps par­tiel soient les grands per­dants lors de leur reprise à temps plein. Les futurs recru­tés tou­che­ront eux aussi une indem­nité. Celle-ci sera recal­cu­lée annuel­le­ment en 2018 et 2019. L’assiette prise en compte cou­vrira bien tous les reve­nus assu­jet­tis à la CSG. Mais, au final, les agents publics ne gagne­ront pas de pou­voir d’achat comme les autres actifs, contrai­re­ment aux pro­mes­ses du Président de la République.
L’UNSA déplore qu’en consé­quence, sur la feuille de paye du mois de jan­vier 2018, la rému­né­ra­tion sera en baisse en raison des haus­ses de coti­sa­tions « retraite » des fonc­tion­nai­res.
Concernant le pro­to­cole PPCR, le minis­tre a réaf­firmé son appli­ca­tion durant le quin­quen­nat. Mais l’UNSA regrette vive­ment l’annonce d’un report du calen­drier de mise en œuvre d’un an. Seule, une réu­nion sup­plé­men­taire sur les consé­quen­ces de cette annonce a été obte­nue. Elle devrait avoir lieu avant le 6 novem­bre.
Cette déci­sion remet en cause la parole de l’Etat et fra­gi­lise les futu­res dis­cus­sions. Surtout, elle ne reconnait pas les efforts deman­dés aux agents publics depuis 2011, date du pre­mier gel de la valeur du point d’indice.
Malgré la confir­ma­tion du main­tien de la GIPA pour l’année 2017, ce rendez-vous sala­rial va se tra­duire par un recul pour l’ensem­ble des agents.
A l’heure du Grand chan­tier sur l’action publi­que 2022, l’UNSA Fonction Publique rap­pelle qu’aucune réforme ne devrait se faire sans les agents publics. Ces annon­ces ne sont pas les signaux posi­tifs que ceux-ci méri­taient ni que l’UNSA atten­dait.

Cherbourg-en-Cotentin.

De gauche à droite, Hervé Le Gendre et Rachel Marie, Unsa, Émile Pichon, CFDT, Philippe Bellot et Karl Lefillatre CFTC.

 La restauration des agents communaux fait débat :

Vers une disparition inquiétante?

Suite au projet de restauration des agents, la municipalité de Cherbourg-en-Cotentin envisagerait le décès prématuré des titres restaurants pour les agents qui en bénéficient à Equeurdreville Hainneville et Querqueville (Chèque déjeuner, Ticket Restaurant, Pass restaurant). Cette étude n’aborde pas le maintien des titres restaurants, elle confirme que les agents en bénéficiant seraient répartis sur plusieurs structures de restaurations collectives (impôt, FJT, les fourriers, DCNS…). Pour l’intersyndicale  CFTC / UNSa / CFDT, cette éventualité serait une nouvelle hémorragie du pouvoir d’achat des agents Territoriaux, qui perdraient mensuellement  45 €  à Equeurdreville  et  66 €  à  Querqueville.  Avec l’augmentation de la CSG au 1er janvier  2018, les agents verraient leur pouvoir d’achat amputé de 70 € à 91 € par mois et les bas salaires seraient les plus pénalisés . 
 
     Cette décision politique si elle était effectivement prise, aggraverait
les injustices et les inégalités.                                                                                                                                                                                                                              
 Titre restaurant 1990 / 2018
Les élus locaux vont-ils supprimer un acquis social qui existe depuis 27ans ?

Acquis sociaux : les engagements doivent être tenus!

Le Maire de Cherbourg-en-Cotentin s’était engagé à ce que les agents ne perdraient rien avec la commune nouvelle. Aujourd’hui cet engagement ne serait pas respecté, la collectivité étudie un nouveau mode de restauration.  

La municipalité mettrait en place  un système archaïque !  

Les moyens de remplacement de restaurations proposés par la municipalité sont archaïques et n’ont qu’un seul objectif, faire des économies sur le dos des personnels. En fonction du lieu de travail, les agents pourraient utiliser la restauration collective avec des tarifs différenciés allant de 2,28 € à 7,75 € suivant les lieux de restaurations, des déplacements plus ou moins importants, aggravant ainsi les inégalités et les injustices. La restauration collective serait donc inéquitable pour les agents.   
                    
Les titres restaurants permettent d’augmenter le pouvoir d’achat des agents et de favoriser le commerce local.  C’est plus de 320 000 € qui ne seraient plus injectés dans l’économie locale

L’intersyndicale CFDT / CFTC / UNSa choisit la modernité, la liberté, l’équité et l’efficacité pour tous !

Elle revendique l’attribution des titres restaurant à tous les agents de Cherbourg-en-Cotentin. 
                
Þ  L’intersyndicale  CFTC, CFDT, UNSa  demande au Maire de Cherbourg en Cotentin  un engagement écrit pour le maintien des Titres   Restaurant et leur pérennisation pour tous les agents d’Equeurdreville Hainneville et de Querqueville  au-delà de 2018.

Þ L’intersyndicale CFDT, CFTC, UNSa demande l’ouverture de négociation sur la généralisation des Titres Restaurant à l’ensemble des agents de Cherbourg-en Cotentin.                                                 

L’ intersyndicale a demandé un rendez-vous au Maire de Cherbourg en Cotentin.