Retraites, préconisations DELEVOYE, l’UNSA rappelle ses revendications



L’UNSA a rappelé son attachement à un âge d’ouverture des droits à 62 ans et son opposition à la mise en place d’un âge pivot à 64 ans

Bien que non demandeuse d’une réforme systémique, l’UNSA, concernant le passage de 42 régimes à un régime universel, a toujours souhaité une transition longue bien au-delà des 5 ans, période pouvant aller jusqu’à 15 ans ou plus, sous peine de voir le montant des pensions et le pouvoir d’achat de certains bénéficiaires baisser brutalement. La préservation des droits acquis constitue un point essentiel et, à ce jour, pour l’UNSA, des zones d’ombre subsistent.
Durant la concertation, l’UNSA a soutenu que le futur système devait verser des pensions le plus proche possible des revenus d’activité et être comparable à celles perçues aujourd’hui. Pour l’UNSA, les mécanismes de prise en compte des inégalités, particulièrement celles touchant les femmes, les salariés ou agents exposés à la pénibilité au travail, aux carrières incomplètes ou encore aux carrières longues, doivent être préservés.   
De plus, des conditions de vie dignes doivent être garanties aux retraités ainsi que leur pouvoir d’achat. C’est pourquoi, nous revendiquons que le minimum de pension soit porté au niveau du SMIC afin de préserver la solidarité interne au régime.
La gouvernance d’un tel système a une importance capitale. C’est pour cette raison que l’UNSA exige que les partenaires sociaux soient décideurs et déterminent les paramètres du régime (valeur du point, taux de cotisations…).
Si l’ensemble des éléments présentés reprennent les points débattus lors de la concertation, seule l’analyse approfondie du rapport, accompagnée des nombreuses simulations exigées par l’UNSA, permettront de juger la portée réelle de cette « reforme » sur les assurés sociaux. Durant la concertation préalable au projet de loi, l’UNSA continuera à exiger qu’il n’y ait pas de perdants avec cette réforme.




Non au dynamitage de la Fonction Publique !



L’UNSA rejette le projet de loi fonction publique !

 L’UNSA Territoriaux 50 ne peut pas accepter l’idée d’une réforme de la Fonction Publique qui amoindrira les droits des agents Territoriaux, avec plus de précarité et son corollaire, une baisse de la qualité des services publics dans les communes de la Manche !

Les tristes ambitions gouvernementales via ce projet de loi est de dynamiter la fonction publique !

  Une volonté idéologique de réduire le service public au profit du secteur marchand
  Un objectif gestionnaire de la suppression de 120 000 postes
  Un affaiblissement des droits des agents publics
• Une précarisation des agents publics sans donner de perspectives de titularisation
• Un projet de loi qui ignore la demande  de ” plus de services publics” faite par les citoyens
• Un projet qui, au contraire, affaiblit et éloigne les Services publics
• Un projet fabriqué sans tenir compte des agents ni de leurs organisations

Le  Gouvernement veut privatiser la fonction publique !

En externalisant des services avec une mutation d’office des agents concernés, en instaurant la rupture conventionnelle sans les garanties et les protections des salariés du secteur privé, la volonté gouvernementale est  d’affaiblir les services publics pour les offrir au secteur marchand, au détriment de tous.

Le gouvernement facilite l’iniquité et l’isolement dans la gestion des carrières

Aujourd’hui les Commissions administratives paritaires étudient toutes les évènements individuels des agents de façon collective, garantissant un traitement équitable des dossiers. Elles ne donnent qu’un avis.
Demain ces commissions deviendront des instances disciplinaires et de recours sur certains sujets seulement. L’aspect métier sera gommé des CAP car elles seront organisées en catégorie A, B ou C ! Aujourd’hui les CAP suivent les dossiers  individuels des agents (mutation, promotion, avancement).
Demain, l’agent sera seul face à sa hiérarchie pour traiter de toutes ses demandes.

Le gouvernement dilue la sécurité et les conditions de travail

Aujourd’hui les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail  sont indépendants des autres instances.
Les représentants des personnels sont spécialisés et peuvent intervenir en cas de problème sur le lieu de travail pour protéger les agents mais aussi en cas de restructuration. Demain, cette mission sera noyée dans une instance unique au détriment de la sécurité et des conditions de travail des agents

Projet de loi fonction publique : Pour l’UNSA c’est NON !
Affaiblir le statut de la fonction publique est INACCEPTABLE
Rogner sur le droit des agents est INSUPPORTABLE
Diminuer la protection des agents est INTOLÉRABLE
L’UNSA défend  les CHSCT et les CAP actuels car ils garantissent aux agents des droits collectifs de protection, de transparence et d’équité.

L’UNSA s’oppose à la transformation du système de sanctions disciplinaires et propose que la suspension de trois jours (3 jours sans salaire) ne puisse être infligée par le seul supérieur hiérarchique !

L’UNSA s’oppose à la rupture conventionnelle qui laisse l’agent seul face à son employeur.

Elle propose qu’un conseiller syndical mandaté par une organisation syndicale représentative puisse accompagner chaque agent dans ses démarches.

L’UNSA propose de donner des nouveaux droits aux agents comme le droit à déconnexion.
Avec l’UNSA, défendons le droit et la protection des agents publics !

Pour l’UNSA, seuls les résultats comptent !

• Ce n’est ni le nombre de réunions ni la durée des discussions qui font la négociation !
• Négocier c’est engager un débat constructif  avec la volonté  d’entendre les acteurs !
• Négocier, c’est accepter d’intégrer des propositions, modifier des éléments du projet !

Ce projet de loi n’a pas été négocié et il est le fait du prince !

Quand une loi n’a pour ambition que d’affaiblir, restreindre, diminuer le service public...

C’est une loi inacceptable pour l’UNSA !!!

En faisant des propositions  alternatives précises et en déposant plus de 100 amendements
En votant contre ce projet de loi dans les différentes instances consultatives
En s’inscrivant dans une démarche intersyndicale fonction publique regroupant l'ensemble des syndicats…
En  alertant les élus parlementaires.

L’UNSA, refuse le projet de loi fonction publique qui  brade le service public
L'UNSA refuse le démantèlement d’instances de dialogue social (CHSCT, CAP)
L'UNSA  mobilise pour une fonction publique d’avenir au service des citoyens

Pour dire non au projet de loi de transformation de la fonction publique, l'UNSA et les organisations syndicales CFTC, CFE-CGC, FAFP, FO, FSU, Solidaires, CGT, CFDT,  appellent toutes et tous les agent-e-s de la Fonction publique à se mettre en grève et à manifester le jeudi 9 mai prochain.

 Les lieux et heures des manifestations sont consultables sur le blog :

www.unsaterritoriaux50.blogspot.fr



Cherbourg en Cotentin l' unsa signe l'accord sur le pouvoir d'achat


Pendant les élections professionnelles, l’Unsa s’était engagée à agir pour une harmonisation des régimes indemnitaires et un alignement vers le haut, ainsi que l’augmentation de la  participation à la mutuelle.

Suite à l’annonce du Maire de cherbourg en cotentin lors de la cérémonie des vœux, des négociations ont eu lieu. L' Unsa est intervenue conformément aux engagements pris auprès des agents pendant les élections professionnelles. L’Unsa lors des négociations, a précisé que pour améliorer le pouvoir d’achat de tous les agents localement, la seule piste était l’augmentation du régime indemnitaire.

Des discutions avec le maire, les élus concernés et l’ensemble des organisations syndicales représentatives; ont permis l’augmentation du régime indemnitaire qui a été acté, ainsi que sur l’alignement de la participation employeur à la mutuelle de 27€ mensuel .

Les agents de catégorie C bénéficieront à compter du 1er juillet 2019 d’une augmentation variant de 61€ à 71€ mensuel qui donnera un régime indemnitaire au premier échelon et au dernier échelon de 265 € à 305 €  pour les agents en C1,  275€ à 315€ pour les agents en C2 et 285€ à 365€ pour les agents en C3,  295€ à 375€ pour les agents de maitrise, et de 305€ à 385€ pour les agents de maitrise principaux. Les catégories B et A sont eux aussi impactés par ces mesures   L’Unsa   pendant les négociations a défendu les bas salaires et  obtenu 71€ d’augmentation du régime indemnitaire mensuel pour les agents en C1.

Le plan et les règles de promotions seront revus en 2019, sur la base des mesures prisent en 2017, qui a permis de débloquer le passage à l’échelle C2, C3 (échelle 6) pour de nombreux agents. L’Unsa revendiquait cette mesure de justice depuis la création de Cherbourg en Cotentin.

Un travail sur l’harmonisation de la prime de pénibilité est engagé, ainsi qu’une révision de la règle des 9 mois pour les remplaçants avec une extension possible à 18 mois.

Avec l’Unsa  Territoriaux, vous obtenez
 du pouvoir d’achat supplémentaire !

Avec l'Unsa,  le syndicalisme de résultats 
pour les agents.