CHERBOURG EN COTENTIN



  U N S a  /  C F T C  Territoriaux 

Mairie de Cherbourg en Cotentin

  l’action le 10 novembre :




Temps de Travail : 


 La régression sociale c’est maintenant !



Le Maire de Cherbourg-en-Cotentin, s’apprêterait à remettre en cause des acquis sociaux, à augmenter le temps de travail pour travailler plus et gagner moins, à supprimer des congés d’anciennetés etc…    
                                

Une intersyndicale cherbourgeoise ou la CFTC et l’UNSa n’ont pas été invitées, a appelé à la grève et à une manifestation le 10 novembre. Une nouvelle fois le pluralisme syndical n’a pas sa place à la mairie de Cherbourg-en-Cotentin et les décisions sont prises par un cercle Cherbourgeois restreint au mépris des syndicats présents dans les communes déléguées. 


Si le Maire de Cherbourg-en-Cotentin, a l’intention d’augmenter le temps de travail à 1607h, de supprimer les congés d’ancienneté…. Il ne respecte pas les engagements pris par lequel les agents ne perdraient pas d’avantages avec la création de la nouvelle commune. L’UNSa et la CFTC constatent qu’à la mairie de Cherbourg-en-Cotentin la régression sociale c’est maintenant.  


Dans de nombreuses collectivités de France et de Navarre, le temps de travail est inférieure à 1607h, les élus attendent le résultat des discutions engagées avec les syndicats de la Fonction Publique et le Gouvernement sur la problématique des 1607h avant de prendre une décision  (rapport LAURENT). La CFTC et l’UNSa conseil au Maire de Cherbourg-en-Cotentin de se renseigner auprès du Ministre de l’intérieur. 


Tous les accords sur le temps de travail signés en 2002  sur l’agglomération avaient été validés par le Préfet, ce qui n’avait pas été le cas dans plusieurs collectivités du département.                  
                                         

La décision du Maire, d’augmenter le temps de travail, cacherait elle la volonté des élus de compenser le non-remplacement de plusieurs départs en retraite et ainsi de réduire les effectifs ?


Le bon fonc­tion­ne­ment des ser­vi­ces publics dépend notam­ment de l’orga­ni­sa­tion du temps de tra­vail. L’UNSa et la CFTC rap­pellent que cette orga­ni­sa­tion repose sur des accords négo­ciés en 2002 entre orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les et employeurs publics. Ils per­met­tent d’orga­ni­ser les  ser­vices, avec par­fois des com­pen­sa­tions ou des récu­pé­ra­tions de temps en jours de RTT. 

La CFTC  et l’UNSa entendent que le dia­lo­gue social soit res­pecté et que les élus respectent  leurs signatures de 2002. L’intersyndicale UNSa CFTC a demandé rendez-vous à l’adjoint au personnel sur l’ensemble de ces points.                                                                                                                                                         

Une remise en ques­tion des déro­ga­tions permettant un temps de travail inférieur aux 1607h annuel­les néces­si­te­rait une com­plète reconsi­dé­ra­tion des rému­né­ra­tions des agents et d’instaurer le paie­ment d’heures  sup­plé­men­tai­res pour tous, dans des pro­por­tions sans          com­mune mesure avec les pra­ti­ques actuel­les.


L’UNSa et la CFTC réaf­firment que les agents publics sont très inves­tis dans leur tra­vail et la qualité de nos ser­vi­ces publics est assu­rées par des agents plei­ne­ment res­pon­sa­bles au ser­vice de       l’inté­rêt géné­ral.
                                                                                                                                                           

                  Elus locaux : Touchez pas aux acquis sociaux !


 Le Maire ouvre des négociations mercredi 16 novembre...l'UNSa rencontre l'adjoint au personnel le vendredi 18 novembre ....